Prière du lundi 2 janvier 2017
par Jean-Philippe
Au nom de l’association Devenir Un En Christ, je reprends les mots de la première lecture de ce dimanche pour vous souhaiter une belle et sainte année 2017, car il s’agit d’une bénédiction que Dieu a transmise à son peuple - et donc à l’Église d’aujourd’hui et à chacun de nous : “Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix !”.
Oui, quoi que nous ayons à vivre en 2017, la bénédiction de Dieu nous est toujours offerte. Ainsi, nous pouvons rester dans la confiance et la paix pour cheminer cette année.
Et dans l’évangile de Luc, Seigneur, tu nous invites à méditer sur deux attitudes :
Il y a tout d’abord celle des bergers. C’est à eux, pauvres parmi les pauvres et non aux « grands » de ce monde que Dieu envoie d’abord ses anges. Ils sont alors dans le mouvement et l’extériorisation : ils réagissent à ce qu’ils entendent, ils bougent en se hâtant d’aller à Bethléem pour découvrir ce nouveau-né – celui qui LEUR est donné – et ils partagent avec les autres ce qu’ils ont vu ainsi que leur étonnement, ce qu’ils ressentent face à cet événement qu’est la naissance de Jésus. Ils glorifient et louent Dieu pour la venue de son fils au milieu de nous.
Et puis il y a aussi l’attitude de Marie qui « retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur ». Cette capacité de Marie à être dans une profonde confiance, malgré les circonstances les plus étonnantes. Elle porte le fils de Dieu en elle, et pourtant personne ne veut l’accueillir et c’est dans une étable qu’elle accouche : n’est-ce pas incroyable comme situation ? Toute sa vie, Marie ne pourra que s’étonner de ce que fera son fils, mais aussi du traitement que les hommes feront à Jésus. Dès la crèche, son attitude est de regarder les événements avec humilité et confiance, de s’y arrêter, de les ruminer, et d’y chercher la signification et la trace de Dieu.
Alors Seigneur, donne-moi de m’inspirer profondément de ces deux attitudes :
Avoir – dans le quotidien de ma vie - un « cœur de berger » pour t’écouter, te chercher activement et te découvrir partout où tu es, m’étonner, et ne pas garder ce que tu me donnes mais partager avec les autres la bonne nouvelle de ta venue.
En même temps, à l’instar de Marie, que nous fêtons en ce premier dimanche de l’année, savoir relire les événements de ma vie, les regarder avec Tes yeux, et garder une profonde confiance dans ton amour et ta présence, toi qui nous offres toujours ta bénédiction.
Seigneur, en cette journée mondiale de prière de la paix, aide-nous à être en paix au plus profond de notre cœur, et à devenir des artisans qui œuvrent pour cette paix profonde.
Amen
Jean-Philippe
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