Prière du lundi 13 mars 2017
par Elisabeth
LA TRANSFIGURATION
Comme la fiancée du Cantique des Cantiques, je te cherche mon « bien-aimé ».
En ce dimanche de la Transfiguration, ce Fils bien-aimé se donne en partage à tous ceux qui le cherchent, en nous apparaissant « brillant comme le soleil dans ses vêtements blancs comme la lumière ».
En compagnie de Moïse et d’Elie, il crée un espace de sérénité infinie qui inspire aux témoins de la scène le désir d’un « arrêt sur image ».
- Seigneur, je te remercie pour ce fugitif instant de grâce qui me rappelle certains moments de paix où j’ai vraiment eu le sentiment que Tu étais avec moi, tout près de moi, sur mon chemin de vie. Aujourd’hui Tu m’invites à poursuivre ma prière en prenant place sur la montagne avec Pierre, Jacques et Jean.
C’est alors que nous entendons la voix du Père, déjà formulée lors du baptême de Jésus au Jourdain :
« Celui-ci est mon fils bien aimé »
Parole à laquelle Il ajoute :
« En qui je trouve ma joie, écoutez-le ».
Comme les disciples, je suis « saisie d’une grande crainte ».
Et pourtant Seigneur, mon Dieu, il ne s’agit que d’AMOUR et de JOIE dans ton intervention publique. Mais la force de cet amour qui vous lie tous deux Père et Fils engendre en moi un grand sentiment d’impuissance. Il a conduit Jésus jusqu’à la CROIX.
« Donner sa vie par amour » voilà la devise qui me fait craindre de ne pouvoir vous rejoindre ! Peut-être aussi était-ce le cas des disciples à qui Jésus venait de faire connaître la passion qu’il allait endurer.
« Relevez vous et soyez sans crainte » leur dit Jésus et les paroles du Père me reviennent en écho :
« Ecoutez ce Fils bien aimé ».
En redescendant de la montagne, je me sens profondément touchée par cet instant inoubliable.
- Je découvre que c’est Toi, Seigneur, qui, le premier, m’a accordé ta CONFIANCE en m’accueillant, l’espace d’un éclair, dans ton royaume en présence des patriarches Moïse et Elie. Et tes paroles de tendre réconfort ne sont-elles pas une invitation à te suivre en retour ?
C’est alors que je repense à ABRAM quittant sa terre natale pour la destination inconnue promise par son Seigneur.
- Je voudrais pouvoir te rendre, Seigneur, toute la confiance que tu m’as prodiguée avant que je m’en aperçoive. Tu veux m’apprendre à retrouver ma dignité de fils (fille) en bannissant en moi toute idée de crainte.
Ta méthode est simple, me relever et écouter le Christ Jésus. Celui qui nous a dit qu’il est « le chemin, la vérité et la vie » m’invite aujourd’hui à quitter le pays de mes vieux démons pour le suivre sur le chemin de VERITE qu’il ne manquera pas de me montrer :
« Que ton amour Seigneur soit sur nous, comme notre espoir est en toi ».
Elisabeth
Accueil 
