Tentative de suicide

On pourrait pas parler de trucs un peu plus joyeux / gais (sans jeu de mots) sur ce forum? et mettre de coté le suicide, la tentation, le diable, la dépression, la punition et tout et tout? Y'a sur ce forum de quoi plomber le moral du plus optimistes des nouveaux arrivants (et des anciens aussi d'ailleurs).
Juste une idée comme ca.
Merci.

Nous parlons de la tentative de suicide cher Yves qui n'exclut pas la confession !
Je dois ajouter qu'à mon avis la qualité d'homosexuel exige une stabilité psychologique plus grande que la qualité d'hétéro ou de bi car malheureusement la fidélité homosexuelle est une donnée qui se fait rare !

N'oublie pas notre sujet ! Nous parlons du suicide !
Une fois mort, c'est difficile d'aller se confesser....

Cher Yves, je crois que même si la miséricorde de Dieu est infinie il ne faut pas négliger la valeur de la confession comme repentir actif car elle permet de faire endosser une partie de la responsabilité du péché à un Homme de Dieu et ainsi de soulager sa conscience !

Ursule, je suis sûr que la Miséricorde de Dieu n'a même pas besoin d'un repentir sincère et d'une confession comme tu le dis.
Dieu connaît les tenants et aboutissants de chacun de nos actes, et il sait par exemple si nous commettons un acte pleinement libre ou non, si nous avons une réelle intention de faire le mal ou non, et tout ce qui nous pousse à en arriver là.

Tu le sais, la réprobation du suicide ne veut pas dire réprobation de celui qui s’est suicidé. Si quelqu’un que nous aimons s’est suicidé, il est possible pour un chrétien d’espérer : au temps du Curé d’Ars, au 19ème siècle, une personne s’était suicidée en se jetant d’un pont dans l’eau. A la personne qui pleurait sa mort, désespérait de son salut éternel, et pensait que des funérailles à l'église seraient impossibles, le Saint Curé dit : " Entre le pont et l’eau, il y a toute la miséricorde de Dieu ".

J'ai toujours beaucoup aimé cette phrase. De toute façon, je pense qu'un simple mouvement de l'âme, peut-être simplement dû à une peur de dernière minute, est un appel du coeur auquel Dieu ne saurait se refuser.

Même s'il s'agit d'un vieux post , je me permets de répondre à Rayem 77 que d'une manière générale l'Eglise réprouve le suicide et les tentatives avortées de suicide mais l'intention de suicide peut être confessée et pardonnée et ainsi l'on ne s'expose pas à la damnation éternelle ! le suicide réussi nous laisse à l'appréciation du Juge éternel Yahvé et au fait qu'il réprouve les atteintes à la vie qu'elles quelles soient (avortement, meurtre,suicide...) . L'intercession du Christ et de la Vierge Marie devraient pourtant éviter ce me semble le bûcher de la damnation si le suicidé fait preuve d'un repentir sincère ; mais là nous émettons des hypothèses à partir d'une situation de fait qui est jugée souverainement par le tribunal de Dieu !

Rayen,


j'espère que mon message d'espérance ci-dessus t'apportera une aide afin de te rendre compte que l'Eglise prie pour les personnes qui ce sont suicidés à l'exemple du Saint Père qui les présentes à la miséricorde de JESUS.

Pour les personnes qui ont tenter de le faire je rejoins pleinement ce que te dit Yves, mais peut être sans sa délicatesse et je m'excuse si je t'ai choqué, même si je ne vois pas ce qui a de choquant dans mon premier message.

Nous sommes tous enfants de DIEU et IL est plein d'amour pour nous et bien plus, pour ceux qui vive de profonde et grande souffrance.

Fred.

Difficile de trouver ses mots,
de sortir du silence
eh bien pourtant...
presque un an après la mort de ma mère, mon père s'est pendu... peu d'années après, l'ami avec lequel je vivais (et qui avait des problèmes de santé parfois difficiles à gérer) est parti sans poésie. La psycho-thérapie entamée devint vite une psychanalyse (c'est long) et ça m'a probablement empêché de sombrer dans ce désir de suicide qui fut souvent assez présent.
petit à petit, on retrouve le sens du présent, celui de l'altérité et l'on en vient à penser aussi aux présents du futur !
On rend grâce à Dieu pour toutes les rencontres magnifiques sur les chemins qui tracent cette route de la vie.

Un jeune élève-gendarme du Vatican se donne la mort ( suicide )

Communiqué du Vatican

ROME, Lundi 3 septembre 2007 (ZENIT.org) – Un élève-gendarme du Vatican de 26 ans, Alessandro Benedetti est décédé ce matin. Le Vatican précise qu’il s’est probablement donné la mort.

« Le Saint-Père a appris la nouvelle avec peine et confie le jeune Alessandro à la miséricorde de Dieu : il est proche spirituellement de la famille Benedetti et des membres de la gendarmerie », conclut le P. Lombardi.


L'Eglise et le suicide...

La tradition chrétienne a, presque de manière unanime, condamné le suicide. La raison principale est que seul Dieu est le maître de la vie et que l'homme ne s'appartient pas : un des principes fondamentaux de la morale chrétienne est que l'homme n'est propriétaire ni de son corps ni de son existence, mais seulement usufruitier. Ce principe s'applique donc au suicide et, à des degrés moindres, à d'autres décisions ou actes humains comme des mutilations graves ou des grèves de la faim illimitées...
La prise de position de l'Église demeure ferme quant aux principes mais, aujourd'hui, son attitude face aux suicidés est tout autre. De nos jours, l'Église réserve des funérailles religieuses au suicidé qui ne les a pas implicitement ou explicitement refusées par son geste, si sa famille les demande.


http://catholique-toulouse.cef.fr/site/195.html

***

Un suicidé peut-il aller au Ciel ?

http://www.catholique.org/questions_essentielles-719.php

Bonjour,

Je vous explique ma situation.

Je suis homosexuel, j'ai 29 ans, et en Février 2004, suite à mon ex qui m'avait quitté, j'étais plus que désenparé. J'étais tellement mal, comme si le ciel me tombait sur la tête, que j'ai fait une tentative de suicide.

J'ai bu une demi-bouteille de whisky, je n'avais pas mangé. Et ensuite je me suis lacéré les bras.

Je me suis retrouvé le lendemain à l'hopital, les infirmières m'avaient dit que j'avais eu un comas étylique avec 2g20 d'alcool dans le sang, et j'ai eu 16 points de sutures sur les bras.

4 ans plus, je me suis plus que remis en questions. Effectivement, je regrète le geste que je me suis fais, bien évidament que je suis bien contant d'être en vie, même si ayant vécu, depuis ce jour, des bons moments comme des mauvais.

Mais la remise en question est bien la suivante : je suis croyant, mais je ne suis pas pratiquement, et je sais que le suicidé est un acte condamné par l'église. Quant est il de moi ? bien que je regrette ce que j'ai fait, est ce que je serais quelqu'un de damné ?

Merci de vos réponses.