EST-CE NORMAL ? LES JEUNES DANS LA VINGTAINE M'ATTIRENT !

Je crois que j'aurais vraiment aimé, à 18 20 ans pouvoir vivre quelque chose de très très fort et d'ouvert avec mon maître-nageur qui en avait 48 alors et que j'avais connu bien avant. Hier (vers 1980) tout comme aujourd'hui, il est si difficile de pouvoir dire ce genre d'amour. Ainsi va la vie, ainsi vont les conventions; Quoi qu'il en soit ce souvenir est impérissable. Rien qu'à l'évoquer j'en suis tout émotionné.
Frédéric

Moi, velours, j'ai eu mes premières relations avec des hommes plus âgés que moi 30 - 45 ans alors que je n'en avais que seize ! mais je dois dire que qu'elle que soit la précocité de ces relations cela n'a rien changé à mon orientation sexuelle qui est d'être bi ! quant au fait qu'on puisse être attiré par des hommes plus jeunes que soi je le conçois volontiers bien que pour ma part je ne m'attache pas à l'âge de la personne mais à l'attirance aussi bien physique qu'intellectuelle qu'elle suscite en moi !

J'ai 51 ans et j'avoue que, moi aussi, souvent je pose un regard sur de beaux jeunes hommes, en général ayant moins de 30 ans. Je savoure l'idée d'une relation complice, du moins, de type paternel-filial car je sais que beaucoup de jeunes hommes n'ont hélas pas eu la chance à un moment crucial de connaître le modèle fondamental du père. Recherche éperdue plus tard, le plus souvent.
Bien qu'ayant adoré mon pauvre père, adolescent j'étais attiré par les messieurs plus âgés, notamment entre 30 et 40-45 ans. Ce genre d'amour est encore très tabou en France. On peut se dire gay à 18-20 ans, encore que pas partout, mais de là à dire qu'on aime un homme qui aurait l'âge d'être son père biologique, mon Dieu, il y a encore un fossé. Et pourtant...Le paternalisme est pour moi une merveilleuse philosophie et mode de vie. A appliquer entre partenaires majeurs et consentants, si l'on peut le vivre.

La question n'est peut-être pas autour du comment ?
la question est aussi souffrance parce qu'il y a le regard de l'Autre qui s'ajoute à ce poids ?
la question est peut-être un cheminement dans le pourquoi d'une fixation qui engendre inévitablement une souffrance ?