Prière du lundi 24 avril 2017
Par Michel
Dans l’Evangile d’hier, l’action se passe le soir de la résurrection de Jésus. Les apôtres sont enfermés par peur des juifs. Le matin même, Jésus s’est montré à quelques femmes, dont Marie-Madeleine, qui étaient allées au tombeau. Mais il semble qu’il ne s’est pas encore montré aux apôtres. Et soudain, il est au milieu d’eux.
Les premiers mots que tu leur dis, Seigneur, sont : « La paix soit avec vous ! ». Puis, une seconde fois : « La paix soit avec vous ! ». Les apôtres qui étaient encore sous le choc terrible de ta Passion et de ta mort, Seigneur, sont alors remplis de joie.
Tu leur apportes ta Paix, tu leur donnes ta Paix. Non pas une simple paix humaine (qui a toute sa valeur), mais la Paix même de Dieu, une Paix d’une qualité particulière, unique. Par ta simple présence, tu leur révèles cet évènement inouï : tu es VIVANT, ressuscité ! Ainsi plus rien ne sera jamais comme avant. Tu as vaincu la mort, qui n’est plus qu’un passage, tu as réconcilié toute l’humanité avec ton Père, tu as apporté au monde une vie nouvelle et tu as ouvert toutes grandes les portes de la vie éternelle. Perspectives nouvelles, grandioses, qui changent tout pour l’avenir de l’humanité !
Ta Paix, Seigneur, tu nous la donnes aujourd’hui, souvent, et à chacun(e) de nous tu dis : « La paix soit avec toi », garde-la précieusement dans ton cœur, et ne laisse pas les soucis, les préoccupations l’étouffer.
Puis, ayant soufflé sur eux, tu leur donnes l’Esprit Saint, anticipation de la future Pentecôte. Il sera leur guide, leur force, leur soutien, leur lumière, tout au long de leur mission, tout comme il l’est, chaque jour, pour chacun de nous. Sois béni, Seigneur, pour ce don de l’Esprit que nous voyons bien à l’œuvre, souvent, dans nos vies et à « Devenir un en Christ ».
Enfin, il y a cette scène touchante de l’incrédulité de Thomas qui n’était pas avec les apôtres le soir de Pâques.
Son incrédulité montre la profondeur de son désarroi, de sa détresse devant la mort de Jésus. Mais quand Jésus lui montre ses plaies, il a ce cri du cœur, si touchant : « Mon Seigneur et mon Dieu ! ».
Il me semble que le doute fait partie de la vie du chrétien et de sa vie de foi, notamment dans des moments d’épreuve ou de souffrance. L’important est de ne pas s’y laisser enfermer et de laisser ta grâce, Seigneur, nous le faire traverser, et en sortir avec une foi renouvelée, fortifiée, approfondie.
Voici le jour que fit le Seigneur,
Qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !
Michel
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